2ème consultation de grossesse

L’essentiel

• Cette consultation se déroule idéalement entre 16 et 18 semaines d’aménorrhée. Elle s’assure du bon déroulement physique et psychique de votre grossesse.
• Les résultats de votre première échographie sont discutés et le rendez-vous pour la seconde échographie peut être fixé.
• Elle est l’occasion de prévoir une vaccination contre la coqueluche, recommandée à chaque nouvelle grossesse.

Quand devrais-je avoir ma deuxième consultation ?

Celle-ci se déroule généralement entre 16 et 18 semaines d’aménorrhée.

En quoi consiste-t-elle ?

Comme lors de votre première consultation, un ensemble de questions médicales vous sera posé et permettra de s’assurer du bon déroulement physique et psychique de votre grossesse.

  • Les résultats de votre première échographie pourront être discutés;
  • La prise de la pression artérielle sera de nouveau effectuée;
  • La hauteur utérine et les bruits du cœur de votre fœtus seront examinés. Pour mesurer la hauteur utérine, une sage-femme ou votre médecin mesure la distance entre votre symphyse pubienne et le fond de votre utérus, repéré grâce à la palpation;
  • Un toucher vaginal n’est pas systématique, il ne devra être pratiqué qu’en présence de facteurs de risque d’accouchement prématuré. Vous êtes libre de demander à votre médecin les raisons de cet examen s’il pense qu’il est nécessaire.

Examens complémentaires

Un bilan urinaire sera effectué comme lors de votre première consultation.
Le rendez-vous pour la deuxième échographie, dite morphologique, sera planifié entre 19 et 22 semaines d’aménorrhée.

Prévention

Il est recommandé pour les femmes enceintes de se faire vacciner contre la coqueluche à chaque nouvelle grossesse, peu importe le nombre et la date des anciennes vaccinations. Au vu des données actuelles, cette vaccination ne présente pas de danger ni pour la mère ni pour le fœtus, et permet au contraire la transmission d’anticorps protecteurs de la mère au fœtus durant la grossesse. Elle est également recommandée pour les proches (père, grands-parents s’ils gardent le nouveau-né).


Écrit par Eva Gerbier, doctorante en pharmaco-épidémiologie à la maternité du CHUV.
Relu par Pr.Yvan Vial, médecin chef en obstétrique à la maternité du CHUV.