5ème consultation

5ème consultation

L’essentiel

• Cette consultation se déroule idéalement entre 36 et 38 semaines d’aménorrhée. Elle s’assure du bon déroulement physique et psychique de votre grossesse.
• La palpation abdominale permet d’évaluer la position du fœtus en prévision de l’accouchement.
• Un prélèvement vaginal à la recherche du streptocoque B vous sera proposé. Un traitement antibiotique pendant l’accouchement permettra de prévenir sa transmission si elle est présente.

Quand devrais-je avoir ma cinquième consultation ?

Celle-ci se déroule généralement entre 36 et 38 semaines d’aménorrhée.

En quoi consiste-t-elle ?

Comme lors de vos précédentes consultations, votre médecin ou sage-femme vous posera les questions médicales de routine et s’assurera de votre bien être.

  • La prise de la tension artérielle sera effectuée.
  • La hauteur utérine et les bruits du cœur de votre fœtus seront également examinés.
  • La palpation abdominale permettra d’évaluer la présentation de votre bébé afin de savoir si elle est favorable à l’accouchement. La majorité des bébés adoptent une position dite céphalique, c’est-à-dire avec la tête appuyant sur le col utérin. Il se peut que votre bébé soit en position de siège, c’est-à-dire qu’il se présente les fesses en appui sur le col. Dans ce cas-là il pourra vous être proposé d’essayer de changer sa position grâce à une manœuvre de version externe.
  • Un toucher vaginal n’est pas systématique, il ne devra être pratiqué qu’en présence de facteurs de risque d’accouchement prématuré. Vous êtes libre de demander à votre médecin les raisons de cet examen s’il pense qu’il est nécessaire.

Examens complémentaires

  • Un bilan urinaire sera de nouveau effectué.

Prévention

Le streptocoque B, une bactérie présente de façon asymptômatique chez certaines patientes mais pouvant induire une infection chez le bébé lors de l’accouchement, est recherché grâce à un prélèvement vaginal. S’il s’avère positif, un traitement antibiotique pourra être instauré lors de l’accouchement ce qui minimisera les risques de transmission à votre enfant lors de l’accouchement.


Écrit par Eva Gerbier, doctorante en pharmaco-épidémiologie à la maternité du CHUV.
Relu par Pr.Yvan Vial, médecin chef en obstétrique à la maternité du CHUV.