Prévention du VRS (bronchiolite) durant la grossesse

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L'essentiel

• Le VRS peut être responsable de bronchiolites chez les nourrissons nécessitant dans 2-3% des cas une hospitalisation
• Il est transmis surtout durant la période hivernale par les particules émises lors de la toux, éternuements
• Entre 32 et 36 SA, il est possible de se faire vacciner afin de protéger l'enfant à naître par la transmission des anticorps à travers le placenta
• Si la mère n'a pas été vaccinée durant la grossesse, une injection d'anticorps peut être effectuée dès la naissance ou avant la période d'épidémie afin de protéger le nourrisson.

Qu'est-ce que le virus respiratoire syncitial (VRS) ?

Il est transmis surtout par gouttelettes (toux, éternuements) durant la période hivernale (octobre à mars). Les symptômes principaux sont une toux, un rhume, de la fièvre et des maux de gorge.

Quel est le risque pour les nourrissons ?

Chez les nourrissons, il se manifeste dans environ 1 cas sur 5 par une bronchiolite, atteinte des petites bronches, qui peut se traduire par une respiration sifflante, des difficultés respiratoires et des troubles alimentaires. Elle nécessite une hospitalisation dans environ 2-3% des cas.

Quels sont les moyens de prévention ?

Il existe deux stratégies de prévention.

La première consiste en la vaccination de la mère durant la grossesse afin de permettre le passage d'anticorps in utéro vers le futur enfant. Cette vaccination est remboursée par l'assurance de base.
L'efficacité est la meilleure durant les trois premiers mois suivant la naissance. Cette vaccination est particulièrement utile pour réduire le risque d'infection des voies respiratoires inférieures sévères (réduction d'environ 90%) durant les 90 jours suivant la naissance.
Elle est donc recommandée dès octobre, entre 32 et 36 semaines d'aménorrhée pour les enfants à naître avant mars.
Les effets secondaires les plus fréquents comprennent des douleurs au site d'injection, des maux de tête et des courbatures, qui se résorbent généralement sous 2-3 jours. Il n'existe pas d'effets néfastes connus pour la mère ou le nouveau-né.

La seconde consiste en l'injection d'immunoglobulines au nourrisson. Il s'agit d'anticorps bloquant l'entrée du virus dans les cellules. Cette injection est recommandée notamment si les mères n'ont pas été vaccinées durant la grossesse.

• Elle est effectuée durant la première semaine de vie (idéalement à la maternité) pour les nourrissons nés entre octobre et mars.
• Elle est effectuée en octobre pour les nourrissons nés entre avril et septembre.

Vous pouvez trouver davantage d'informations sur la vaccination/immunisation contre le VRS ainsi que d'autres vaccins sur le site: infovac.ch