La toxoplasmose : infection

La toxoplasmose : infection

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L’essentiel

• Le taux de transmission du virus de la mère au fœtus augmente au fil de la grossesse. Il est maximal au troisième trimestre.
• Une infection précoce peut être responsable de fausse couche et de malformations chez le nouveau-né.
• Lors d’une suspicion d’infection, une recherche des anticorps sera effectuée et des examens diagnostics complémentaires (amniocentèse) pourront être réalisés par un spécialiste qui discutera avec vous de la suite de la prise en charge.

Transmission

Environ 30% des femmes en âge de procréer en Suisse ont déjà été infectées par la maladie.
Plus l’infection est précoce durant la grossesse et plus les conséquences pourront être sévères pour le fœtus. Cependant, lors d’une infection maternelle, le risque de transmission de l’infection à son fœtus est moins élevé en début de grossesse et augmente au fur et à mesure de celle-ci.

Conséquences sur le fœtus

Une infection précoce peut être responsable d’une fausse couche ou d’une toxoplasmose congénitale.
À la naissance, environ 10% des enfants seront symptomatiques. Les atteintes les plus fréquentes sont oculaires et cérébrales. Cependant, parmi les enfants asymptomatiques, environ 10% présenteront également des séquelles découvertes plus tardivement.

Prise en charge

Lors d’une suspicion d’infection durant la grossesse, une recherche des anticorps sera effectuée et pourra être complétée par un examen plus invasif comme une amniocentèse, qui devra être effectuée au moins 3 semaines après l’infection maternelle.
Des échographies répétées permettront de suivre l’évolution du fœtus.


Écrit par Eva Gerbier, doctorante en pharmaco-épidémiologie à la maternité du CHUV.
Relu par Pr.Yvan Vial, médecin chef en obstétrique à la maternité du CHUV.